Les Moulins

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          Un ouvrage de référence sur les moulins de Jujurieux 

est à disposition du public auprès

de Jacques GRIMBOT

          La Révolution Française éclate en 1789 et certains privilèges tombent avec le 4 août de cette même année. Les moulins propriétés pour la plupart des seigneurs et souvent loués deviennent accessibles au Tiers Etat et dans les campagnes,laboureurs possédants et autres peuvent en entreprendre la construction sur les ruisseaux qui abondent dans notre Bugey avec cependant neuf conditions fixées  en 1790 par l'Académie des Sciences pour l'exercice de la profession de meunier:

 « On commence à convenir qu'un meunier doit connaître :

  •   les qualités des différentes espèces de grain qu'on est dans l'usage de réduire en farine;

  •   la manière de les nettoyer et de les étuver avant de les moudre;

  •   la construction de toutes les pièces d'un moulin, leurs rapports entre elles, leur méchanisme, leurs effets dans les différentes espèces de moutures, pour pouvoir faire ou faire faire à propos & convenablement les constructions & réparations nécessaires;

  •   le bon choix des meules qui convient pour différente mouture de chaque espèce de grain séparément, & pour celle des bleds mélangés, des bleds humides, des bleds secs ;

  •  les différentes espèces de mouture ;

  •  les différens bluteaux à employer selon les différentes moutures,

  •  les différens produits qu'on veut en tirer ;

  •  les mêlanges de farine les plus avantageux pour le peuple

  •  l'art de conserver les farines. »

Moulin VINOCHE

Départ actuel de ce que fut le canal d'amené du moulin VINOCHE

        Jean Baptiste VINOCHE, propriétaire fait construire le premier son moulin au Clozel vraisemblablement  dans la période 1790/1791 avec un canal d'amenée qui prend son départ Sous Chaly à l'endroit où le Riez effectue un brusque coude sous la Roche Noire. Ce canal longe le chemin de grande circulation N°12 le traverse par un passage souterrain et parvient par un tracé subtil et un brusque angle droit à une hauteur conséquente à l'intérieur de la bâtisse. Après avoir actionnée les roues (il y en a deux en 1808, dont une très près du chemin de grande circulation de Saint-Jérôme à Jujurieux) l'eau traverse ànouveau le chemin N°12 sous un pont et gagne vers l'aval le RIez.

         8 janvier1833 - Vente du moulin par Jean Baptiste VINOCHE et ses héritiers au Sieur Antoine GRILLET, propriétaire rentier demeurant à Lyon et originaire de Jujurieux. Par l'acte passé devant Marie César SAVARIN, on apprend qu'il est vendu :

  •  Le corps de bâtiment  occupé actuellement occupé par le père VINOCHE servant de maison d'habitation, moulin à blé, pressoir à huile et scie à bois avec tous les artifices qui le font mouvoir, places et cours qui en dépendent.

  •   Une terre chenevière au devant du bâtiment de la semaille de vingt et un ares environ.

  •   Un pré verger au matin de la terre de la contenance de quarante deux ares le tout attenant et entouré au nord et matin par le canal servant de cours aux eaux qui font mouvoir les moulins et scie. Lequel canal ayant au nord un terrain un terrain confiné aux nord et matin par les propriétés des héritiers de François BOCCARD et autres et tels que les limites y sont placés, le reste joint au soir midi le chemin de Jujurieux à Saint Jérôme le ruisseau de Riez à l'exception de la scie et ses dépendances qui ne se confinent au midi que par le chemin.

  •   Un pré au pré Cortey de la contenance de quarante deux ares environ, confiné au nord est par le chemin de Jujurieux à saint Jérôme, au midi par le ruisseau de Riez et au soir par le pré de Joseph Laurent REVEILLOUX.

La vente est faite sous les conditions suivantes:

  •   Tous les artifices, chutes d'eaux et ustensiles servant à l'usage des moulins, pressoir à huile et scie font partie de la vente, les vendeurs, n'entendant rien se réserver, si ce n'est leur mobilier, tonneaux, cuves  et chaux fondues qui se trouvent dans les biens aliénés.

  •   Les vendeurs déclarent que le canal du moulin est exempt de toutes servitudes et ils garantissent à ce l'égard de toutes évictions l'acquéreur qui en jouira tel qu'ils en ont joui pû ou dû jouir à forme d'un traité passé devant le nore. SAVARIN il y a environ vingt cinq ans dont expédition sera révisé à l'acquéreur ainsi que tous les autres titres relatifs à la propriété des biens vendus.

  •   Le prix de cette vente à été fixé à la somme de vingt six mille francs

s'en suivent des considérations sur les conditions de vente puis il est dit que:

  •  Dlle Françoise VINOCHE épouse SIBUET de lui autorisée, déclare qu'elle se départ du droit qu'elle avait par son contrat de mariage de faire moudre sans rétributions dans les moulins des son père le blé nécessaire à sa famille et à la boulangerie de son mari se réservant toutefois d'exercer contre son père une reprise pour cet abandon qu'il ne fait que pour son intérêt.

         8 janvier1833 - Le Sieur Antoine GRILLET qui vient d'acquérir le moulin le cède à titre de bail  à Jean Baptiste VINOCHE avec certaines conditions qui sont les suivantes:

  •  Le bailleur se réserve la portion des bâtiments au matin qui est entre l'écurie et le passage soit cour au matin des bâtiments appelés le bâtiment neuf, de haut en bas. Tous les passages en cour seront communs tant au bailleur qu'au preneur.

  •  Le bailleur aura le droit de visiter le moulin proprement dit et non les appartements quand bon lui semblera.

  •  Le bailleur aura la faculté de donner congé au preneur tous les ans en la prévenant six mois d'avance. Le preneur ne pourra avoir cette faculté que la quatrième année du bail et s'il vend ou cède il préviendra aussi le bailleur six mois d'avance.

  •  Le preneur fera dans le courant d'avril prochain ouvrir une fenêtre dans le mur méridional du moulin près de l'angle occidental sur le chemin public; il y fera placer une croisée vitrée de manière à éclairer autant que possible le dit moulin. il fera aussi un plancher sur le cylindre à farine pour y nettoyer le bled et un monte sac soit machine à élever en face sur ce plancher.

  •  Il fera encore agrandir la fenêtre qui éclaire le moulin à huile, la dite fenêtre placée sous le mur septentrional qui forme la cour.

  •  Le preneur fera encore construire une loge à pourceaux au matin du four situé au nord de la cour, cette loge sera construite en maçonnerie couverte en tuiles elle aura la profondeur, la largeur et la hauteur du four ; il y placera un  "baque" en pierre.

  •  Le tout sera fait selon les règles de l'art

Ces réparations et constructions seront faites par VINOCHE moyennant la somme de eux cent francs que GRILLET lui imputera en diminution du prix du bail.

  •  Le bailleur pourra faire pendant la durée du bail un moulin à farine joint à un  battoir pour le chanvre pourvu qu'il ne porte en cela aucun préjudice aux autres artifices ; dans ce cas le preneur retirera le produit de cette augmentation de l'usine. Il tiendra compte au bailleur de l'intérêt seulement de l'argent qu'il aurait employé à le faire. en conséquence le bailleur fournira au preneur l'état de ces sommes; le preneur  au surplus aura la faculté d'être présent au marché  que le bailleur donnera à cet égard.

  •  Le bailleur s'engage à refaire à neuf une roue neuve quand celle qui existe pour la scie à eau sera usée.

  •  Le preneur jouira des immeubles affermé en bon père de famille; il ne pourra y faire aucune dégradation ni détérioration il fera au surplus tant de les rendre à l'expiration du bail dans le même état où il lui sont remis, sauf ce qui sera naturellement  il  a en conséquence été fait entre le bailleur et le preneur l'état détaillé dans lequel se trouve les différents artifices de l'usine et leurs agrès et les bâtiments ainsi qu'il suit:

                - Les chenaux qui conduisent les eaux sur la roue sont mi usés

                - Le battoir pour grains est en bon état

                - Le cylindre à huile est en bon état sauf la le baque qui est ........

                - L'arbre du battoir est bon mais la roue est mauvaise , un bras est fendu

                - L'entonnoir est mi usé , le câble pour lever la meule est mi usé . Les meules sont en bon état et cerclés en fer ,la meule de dessous est fendue. Le tour est en bon état.

                - Le poussoir à huile est en bon état sauf la vis qui est mauvaise il y manque un bras, le tour et la corde sont en bon état. La poèle à huile a un petit trou du côté de la queue.

                - La carcasse du moulin à farine est en bon état; le cylindre à farine est aussi en bon état, il y a deux trous. Les deux " "dodenages" pour passer le feu en bon état ainsi qu'un pèle en fer blanc pour puiser la farine. L'arbre du moulin à farine est bon mais est à turillon en fonte ce qui peut y profiter préjudice. Le "ravet" du moulin est bon il faut le recheviller. La lanterne du moulin est en bon état, les fourneaux sont en fonte; une mauvaise corde fait tourner le cylindre. Les ravet du moulin sont en bon état. la roue de la scie est en mauvais état, l'arbre est bon. Le plancher de dessous la scie faitqu'avec du plancher entreposé , la scie à quatre pouces de largeur, soit les montants sont en bon état mais le charriot est en mauvais état le plancher est fait avec des planches non cloué très mauvaises.

               - Le passe partout a été approuvé donc en bout, le cric pour lever les arbres pour la scie est en bon état, la lime, la hache et le maillet en bon état.

               - La porte sur la galerie au premier sur le chemin public est en mauvais état. Les planches au dessus du grenier ne sont pas clouées et ne sont fait qu'avec des planches entreposées. Les fenêtres n'ont ^pas de volets, le toit est en mauvais état.

               - Les portes d'entrée sont en bon état, il manque à la porte du moulin une ferrure et un valet.

               - Le bailleur a en outre laissé au preneur qui en demeure chargé, trois tamis en bon état une presse une masse une cogneuse un van à vanner cinq marteaux à piquer la meule et trois panatières pour l'huile le tous en bon état de la valeur de 304 francs.

               - Le bailleur a encore remis au preneur un mulet poil noir de l'âge de quatre ans, un âne de l'âge de quatre ans et une charrette à deux roues en bon état  que ce dernier rendra au bailleur à l'expiration du bail ou la valeur portée à 350 franc au choix du bailleur

               - Le preneur fera placer dans le moulin une romaine à panier conformément aux règlements à l'expiration du bail il la céder au bailleur qui lui remboursera le prix ou il la retirera s'il le préfère.

               - La durée du bail est fixée à neuf années sauf la faculté exprimé plus haut pour les congés il commencera à dater de ce jour.

               - Le prix du bail est fixé à la somme de quinze cent francs annuellement payable en deux termes égaux, le premier le vingt quatre juin et le second le vingt quatre décembre de chaque année le bailleur pour le terme qui entrera le vingt quatre juin prochain  fera la diminution pour le temps qui fut écoulé depuis le vingt quatre décembre jusqu'à ce jour.....

1839 Un différent oppose Sieur Antoine GRILLET, le meunier, et Claude DEMIAZ, tailleur de pierre à propos du canal d'amené.

19 Juin 1839 - Plusieurs plaintes amènent le Préfet a prendre un arrêté contre le moulin du Sieur GRILLET. En effet les roues de cette "usine" au bord du chemin de grande circulation N°12 provoquent des jaillissements d'eau par leur mouvement qui sont un danger pour les animaux et le transport des marchandises. L'arrêté exige que  les roues du moulin de Cossieu soient masquées par une construction en bois ou en maçonnerie et qu'elles ne puissent être aperçues du chemin. Le 6 juillet de la même année le garde champêtre et forestier Antoine TROLLIET notifie ce présent arrêté à l'intéressé.

En 1875 Louis GRILLET fils d'Antoine, meunier de Cossieux, semble peu motivé par le moulin. Endetté il doit emprunter de l'argent à Louis Gaspard BOLLACHE de Belley et privilégie la scierie qui s'est développée avec le moulin.

Le 15 novembre 1887 Anselme ROCHET associé d'Adrien OLIVIER à l'Usine de la Roche Noire achète pour 13000 francs le moulin GRILLET constitué de :

  • Divers bâtiments d’habitation et d’exploitation
  • De grands hangars où fonctionnait une scierie et une machine à battre le grain
  • Un entrepôt à bois à l’ouest des hangars, bâtiments et entrepôt.
  • Divers bâtiments peu élevés : cabinets d’aisance, four à pain, buanderie, chambre à fruits, teck à porc, débarras, bûchers.
  • Des petits terrains et jardin
  • Un canal qui amène les eaux du Riez sur les roues de l’usine et le bassin de l’usine de la Roche Noire.
  • Plusieurs vignes
  • Bois en cote Collomb

 Ce qu'il reste de l'emplacement de la roue

Moulin BOCCARD

        Jean Claude BOCCARD disposant au pré Berthod d'un terrain sur la rive droite du Riez en aval du moulin VINOCHE et le long du chemin de grande circulation N°12, dans un endroit propice à la construction d'un édifice semblable en entreprend l'élaboration, certainement vers 1800. Il s'en suit une querelle entre les deux meuniers. Il faut un arrêt préfectoral en date du 4 août 1808 pris sur un rapport de l'ingénieur en chef en date du 29 juillet de cette même année pour en fixer la hauteur et divers ouvrages à faire par l'intéressé et aussi le Sieur VINOCHE pour faire marcher les deux "usines" sans se nuire réciproquement.

Plan levé le 28 juin 1808

Plan du barrage proposé - Echelle d'un centimètre par mètre

(Nota) On suppose que le sol du canal VINOCHE sous la 2° roue est à 2m91 au dessous de la ligne de niveau. Suivant cette donnée on voit :

         1° que les extrémités fixe du barrage sont de niveau avec le sol indiqué,

         2° que la ligne supérieure des empellements est à 0m10 plus bas

         3° que le fond du lit di Riez est à 1m03 plus bas = 4m

         Enfin que le lit de la prise d'eau du Sieur BOCCARD est à 0m43 plus bas que le sol du canal VINOCHE au point de forces indiqué.

        Le 17 Juin 1810, un accord  entre la Veuve FRAMINET(Dame BERTHET) et Jean Claude BOCCARD est passé devant le notaire SAVARIN afin d'établir un règlement car les eaux du Riez provoque des inondations par la digue sur la rive gauche et sur la rive droite du canal d'amené sur la terre des héritiers FRAMINET.

Article 1°:   Les digues et canal construits par BOCCARD dont il est ici fait mention subsisteront dans leurs états actuels

Article 2°:  BOCCARD s'oblige de construire dans le courant de cette année, et d'entretenir à ses frais pendant que subsistera sa digue, un mur au midi du ruisseau de Riez, le long de la terre des héritiers FRAMINET de quarante pieds de longueur, au dessus et au dessous de la digue,sur une hauteur de trois pieds et demi de manière que les eaux ne puissent refluer en aucun temps sur la dite terre des Héritiers FRAMINET.

Article 3°:  BOCCARD s'oblige, pour prix des droits addès par la dame veuve FRAMINET,de faire montre, pendant qu'existera son moulin, pour la dite dame FRAMINET et ses successeurs deux cens mesures de grain par ou dont la rétribution annuelle est portée à dix francs, sans que BOCCARD puisse se prévaloir de cette fixation pour s'acquitter du droit de  mouture qui aura son effet. Les frais de ce traité seront payés paer moitié entre BOCCARD et la dame Veuve FRAMINET.

        Au printemps 1811, les crues du Riez détruisent la digue ,le barrage et même le moulin de Jean Claude BOCCARD qui demande et obtient l'autorisation de le reconstruire en se conformant aux dispositions de 1808 et rapport  par arrêté du 23 septembre 1811. Il faut encore le 18 mai 1818 sur la demande du Sieur VINOCHE un nouvel arrêté du préfetd'après le rapport de l'ingénieur CONRAD du 11 avril 1818 qui fixe de nouveaux repères pour y rapporter: les hauteurs de seuil du barrage, du moulin BOCCARD et du fond du lit du moulin VINOCHE à la dernière roue, toujours pour maintenir les dits meuniers dans leurs droits respectifs d'après l'arrêté primitif du 4 août 1808.

        1826 - Le moulin occupe une surface de 260m2

        En 1831 Jean Claude BOCCARD fait bail à Etienne CHAPEL, cultivateur à Chatillon de Cornelle du moulin.

        Cette même année 1831 Etienne CHAPEL fait un sous bail à Jean Marie BOCCARD, fils de Jean Claude

        Vers 1835,l'intitulé du moulin pour l'administration préfectorale est maintenant usine.

1836

Antoine CROISE, chef, meunier, 40 ans

Marie CHENE, femme CROISE, 31 ans

Claude CROISE, fils, 8 ans

Louis CROISE, fils, 6 ans

Jeanne CROISE, fils, 2 ans

        La veuve CHAMPION de Poncin qui a acquis le moulin souhaite en tirer parti après plusieurs années d'abandon. Pétitionnaire, elle doit, pour obtenir l'autorisation se conformer au rapport de l'ingénieur du 3° arrondissement Mr REYDELLET. Ce dernier a l'issu d'une visite le 7 janvier 1838 :"a reconnu que le moulin pouvait être rétabli mais sans y introduire les innovations demandé par la propriétaire. Les vannes de fond sont indispensables et l'on ne peut  en changer la forme ni établir le barrage en maçonnerie comme voulait le faire la veuve CHAMPION, mal conseillée d'abord car alors elle inonderait le chemin vicinal, l'usine supérieure(moulin VINOCHE) et ferait exhausser le lit du ruisseau bien marqué par le seuil en pierre du Sieur BOCCARD. L'usine qui a bien fonctionné pendant plusieurs années sans inconvénient peut être remise en bon état par des traits au cizeau sur les jambages des portes de la scierie et du moulin BOCCARD. Par ces motifs, l'ingénieur estd'avis qu'il n'y a pas lieu d'accorder l'autorisation et que dans les deux usines tout doit être réglé d'après les arrêtés précédents des 4 août 1808 et 18 mai 1818 "

         Le 12 Juillet 1838, la veuve CHAMPION peut faire effectuer les travaux afin que le moulin devienne à nouveau actif.

1841

Nicolas THOMASSIN

Louise CHALSENT, sa femme

        Le 20 janvier 1845 César PITTION propriétaire du moulin, désireux d'établir une scierie, appuie sa demande auprès de la préfecture en arguant que le moulin n'est pas toujours occupé faute de blé à moudre et que pendant cette période de chômage il serait bon qu'il puisse utiliser l'eau pour faire fonctionner une scie. Il lui faut aussi l'accord du conservateur des forêts pour  déterminer si la proximité avec les bois est conforme au régime forestier.

En juillet 1846 César PITTION, propriétaire à Jujurieux obtient l'autorisation d'adjoindre une scie à eau à condition qu'il ne modifie pas la "vantillerie" au seuil des vannes de prise d'eau(il apparaît alors que le moulin comporte trois roues)

Principe de la scie dite "battante"

     

1846

Claude Joseph PITTION, fils de César, meunier, 28 ans

Claudine GUYOT, sa femme,meunière, 26 ans

Jules PITTION, fils, 2 ans

Jean GUY, domestique, 30 ans

 

Il semble qu'en 1851 personne n'habite au moulin

 

En 1852, une mutation en attribue la propriété à Antoine GRILLET déjà propriétaire du moulin situé en amont. Il l'exploite certainement à son compte et  y loge certainement ses domestiques. Une partie est-elle alors réaménagée en papeterie ?

 

1861

 

Joseph BRISON, chef, meunier,49 ans

Marguerite GADET, meunière, sa femme, 40 ans

Jean Claude BRISON, fils , 10 ans

Antoine BRISON, fils , 6 ans

Marie BRISON, fille , 2 mois

Claude JOURNAL, domestique, 34 ans

27 mai 1869 Les époux Benoit GIROUD et Claudia GRILLET, marchands boulangers habitant à Lagnieu vendent le moulin à Victor BONNET qui en fait donation à son fils

1875 - Nouvelle réglementation du barrage du moulin BONNET

Disposition des deux moulins 1875

En 1877, Il y a encore une famille de meunier sur place les CHARAS. Jean Baptiste CHARAS, meunier, âgé de 27 ans, décède le 30 novembre 1877 au moulin. Son père Jean Baptiste et Robert BONNET sont témoins pour la déclaration.

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Dernière mise à jour le : 26 février 2024.

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